Face à la Maison du Capitaine géorgien dans les docks historiques de Chatham, le marchand d'art Stephen Sprake a juré d'effacer des années d'ajouts modernes pour la ramener à sa splendeur d'origine.
Dans le grand salon, un hibou en céramique italienne des années 1950 fixe du regard l'un des deux fauteuils rustiques italiens des années 1970. La lampe des années 60 est signée Georges Pelletier.
On peut lire dans l’article :
« En traversant le patchwork des anciens bâtiments industriels dans le Dockyard historique de Chatham, vous arrivez à une rangée de grandes terrasses géorgiennes construites pour les membres supérieurs du personnel naval. Celle-ci, la Maison du Capitaine, est un vestige de l’époque Régence. Pensez à la bataille de Trafalgar et au capitaine Bush – cette époque-là. L’intérieur n’est pas ce que vous pourriez imaginer. Là où l’on s’attendrait à des meubles traditionnels d’époque, on est accueilli par une combinaison éclectique d’antiquités et d’éléments ludiques, assemblée par un marchand charismatique – doté d’un œil vif comme un papillon exigeant et d’un instinct pour la forme et la couleur.
L’endroit est un assemblage de curiosités provenant de tous les siècles et continents. Le mobilier d’art du XXe siècle côtoie des maîtres anciens et des meubles surdimensionnés de palais. Un ancien Corpus Christi contemple avec mélancolie la cage d’escalier, tandis qu’une peinture d’éléphant indien repose sur une cheminée de salle de bain entre une paire de portes de château français du XIXe siècle, qui dissimulent discrètement une douche et des toilettes. »